Jaelek Rakha'lil

❖ Âge : 25 ans
❖ Taille : 1m85
❖ Poids : 78 kg
❖ Race : Humain
❖ Peuple : Elyakies
❖ Localisation : Alënor
❖ Guilde ou clan : Aucun
❖ Situation familiale : Célibataire, il vit actuellement avec sa sœur aînée et son neveu
❖ Métier ou poste : Azdyor et éleveur

Une amulette
Un sabre à lame courbe
Un bâton de marche
Un carnet de notes, un charbon taillé
Un long-coureur roux à poils courts qu’il a nommé Kosha

Il est de ces hommes dont le physique est apprécié au regard du peuple d’Ermurag, mais Jaelek détonne avant tout pour ses iris dorés. Rares et surnaturels, à même de percer les tempêtes de sables, ses yeux ovales lui confèrent un certain charisme et invitent au respect de ses semblables. Son allure est à l’image des combattants du désert, rude mais tout en souplesse.
De ses pieds qui épousent le sable avec équilibre s’érige un corps musclé, à la peau hâlée et presque imberbe. Le dos est saillant et flexible, marqué d’une balafre ancienne. Ses épaules sont larges et tendues, son cou puissant et nervuré. Ses lèvres ambrées s’étirent aisément pour un éclat de rire. Sa voix est grave et forte, aux chaudes intonations. Son nez est droit et plat, large comme tout le reste. Une longue cicatrice entaille son profil droit, manquant de le rendre borgne. Il porte les cheveux longs, une crinière noire aux reflets bruns, le cheveu est fin et lisse, asséché par le soleil et l’air salé.
Jaelek revêt des tuniques cintrées à la taille, de longues pièces de tissus légères et colorées. Il porte également des éléments de parure offerts par des pèlerins tels que des colliers, des boucles d’oreilles, des intailles ou des perles. Sa peau arbore généralement des traces peintes à partir d’une substance végétale, elles sont en ce cas toujours liées à un rituel chamanique.

Malgré son statut de guerrier protecteur des pèlerins, guide du désert, Jaelek est loin d’être quelqu’un de belliqueux. Il accorde une telle importance à la vie qu’il évite au possible le combat mortel. Et cela transparaît sans masques sur sa façon d’être, calme et attentif, toujours une main tendue pour quiconque a besoin d’aide.
Guidé par son sens du devoir, il est un homme intègre et se fond aisément dans la société elyakie, seule la couleur de ses yeux le dévoile et attire la reconnaissance de ses pairs. Très ancré dans la religion, Jaelek n’est pas pour autant un fanatique. Et puisque son apprentissage d’Azdyor lui a permis de libérer sa magie naturelle, il y a longtemps qu’il a choisi le chemin spirituel de la nature pour façonner sa façon de penser.
Habitué au danger, il n’a pas peur de rencontrer la mort, car il sait que si rien ne dure, rien ne se perd. Il appréhende ainsi le monde avec empathie, respecte tout être vivant (excepté peut-être les velipaads). De ce fait, il est un homme de tolérance, intéressé dans la nouveauté, curieux dans la différence. Il reste cependant un elyakie très attaché à ses terres. Une grande fierté l’anime dès qu’il s’agit de conter les histoires et les légendes du désert brûlant d’Ermurag, le visage tout habité de ses lyrismes et la gestuelle enchantée. Peu accoutumé à l’irrespect bien qu’il soit issu de la caste Opalys, Jaelek se montre impulsif quand il doit défendre son honneur, celui de sa famille ou de son peuple.
Encore jeune et intrépide, une certaine impatience le guette lorsqu’il s’agit de ses capacités personnelles. Perfectionniste dans l’âme, il est très strict avec lui-même. Il redoute l’échec plus que tout. Il serait également un mauvais pédagogue s’il devait entreprendre de transmettre ses connaissances.

En tant qu’Azdyor, Jaelek est par essence pourvu d’une magie naturelle. La capacité visuelle de ses yeux reste énigmatique pour tous, y compris pour lui-même. Il ressent les vents, chauds et violents, mais son champ de vision fait abstraction de la poussière et du sable qui se déchaînent sans jamais heurter ses rétines.
L’Elyakie est un jeune chaman en quête d’expériences. Il considère les êtres vivants comme des passagers témoins du vécu, de l’instant, du devenir de l’œuvre naturelle d’Eznoria. Chaque élément est transcendé par un esprit doté d’une empreinte, d’une mémoire, d’une énergie et doué de communication. Son apprentissage lui a permis de bien maîtriser le contrôle d’un élément en particulier, mais l’affinité qu’il développe avec la roche lui est apparue très jeune. De tout temps il fut fasciné par la puissance avec laquelle les montagnes s’érigent vers le ciel, jaillissant des entrailles d’Eznoria. Jaelek s’est toujours sentit appartenir à cette roche qui était le berceau ombrageant de sa ville. La roche est reconnue solide, mais elle n’est pas impénétrable.
Bien qu’il soit toujours intéressé par de nouveaux savoir-faire, il est assez méfiant à l’égard de la technologie. Il observe d’ailleurs d’un mauvais œil l’intense extraction minière qui grignote les formes rocheuses de sa région.

Né à Alënor en Denkan 1191, Jaelek est le cadet d’une famille de trois enfants. Il n’y eut pas meilleur honneur pour des parents que d’accueillir en leur sein une progéniture sur laquelle les dieux avaient apposé leur empreinte. De par ce don de percevoir à travers l’ocre tourmente de Yafhja survenait alors le devoir d’aider son peuple dans leurs pèlerinages vers les temples sacrés, les protéger contre les dangers du désert, et les guider à travers les caprices tempétueux d’Az’gath l’oublié. Ce chemin tout tracé s’imposa à lui comme une évidence : chéri et surprotégé par les siens pour le rôle qu’il aurait à tenir, il prit très vite conscience de l’importance de son existence ; et le poids religieux de la société elyakie enfouit dans les méandres de son inconscient la possibilité de choisir son avenir. Il accomplit son baptême de pèlerinage dès qu’il fut en âge, c’est ainsi qu’il expérimenta pour la première fois son don de clairvoyance.  
Fils d’éleveurs, il dut travailler deux fois plus pour sa famille, une façon de combler la longue absence qu’allait impliquer sa formation, et surtout de l’éloigner de l’oisiveté qui aurait pu l’exposer au danger. Mais c’est pourtant en guidant les bêtes vers les oasis avec son père et son frère qu’ils furent en proie à une meute de velipaads. Les quelques longs-coureurs décimés ne comptèrent guère contrairement à la perte de son frère aîné. Alors âgé de dix ans, Jaelek réussit à s’enfuir mais les longs crochets d’une femelle chétive lui marquèrent le dos et le visage à jamais. Les cris, le sang et le corps inerte de son frère laissèrent aussi leurs traces invisibles. Gravés dans sa mémoire, ces souvenirs ressurgissent parfois dans une terrible douleur de regrets et d’impuissance.
Durant son apprentissage, il éprouva la discipline de l’âme et du corps, l’acharnement, la rigueur des entraînements au combat. Il embrassa la spiritualité pour mieux communiquer avec la nature, mieux contrôler l’élément rocheux, l’écorce-même d’Eznoria. S’il savait déjà compter, il apprit à lire et écrire. L’année de ses seize ans, la mère de Jaelek perdit la vie en accouchant d’un nourrisson prématuré et difforme qui ne vécut que quelques heures. Il ne put échapper à la tristesse, mais il s’affranchit plus facilement de la peine dans la douleur des exercices. Onze longues années à mûrir à l’écart des autres, concentré et assoiffé d’enseignement.
Une fois sa formation achevée à l’âge de vingt-trois ans, il put enfin fouler les sentiers battus de sa destinée. Et chaque fois qu’il longe cet immense cortège de pèlerins, que les regards et les sourires s’échangent, il ne peut que s’émouvoir devant l’harmonie de son peuple et être fier d’en faire partie. Il a aujourd’hui le sentiment que son parcours de vie débute à peine, que la liberté pourrait être à portée de main.

L’Azdyor n’est pas un homme aux grandes ambitions, il se contente plutôt de vivre l’instant présent et de mener une vie simple. Ses connaissances intellectuelles sont mises à profit pour négocier avec les commerçants et établir de nouveaux partenariats, mais la plupart du temps il s’occupe de l’élevage des longs-coureurs.
A force de rencontrer des voyageurs, Jaelek nourrit toutefois le rêve de visiter les contrées voisines, il est particulièrement intrigué par la région de Malaggar. Mais si ce n'est pas l’appel du devoir qui fait rapidement taire ses envies, ce sont ses proches qui l'en dissuadent.

La peur de perdre un être cher le hante subrepticement, lui torturant le cœur à chaque fois que ses souvenirs ravivent la douleur et le vide qu’ont laissé le trépas de son frère et sa mère. Certaines séquelles persistent, notamment la panique et l’effroi qui le submergent lorsque des velipaads sont dans les parages.

❖ Comment avez-vous connu Thoronir ? Top-Site !
❖ L'univers a-t-il été difficile à assimiler ? Il y a effectivement beaucoup d’informations d’un coup mais c’est toujours un régal tous ces détails !
❖ Avez-vous des suggestions ou questions ? Ça viendra certainement après !
❖ Auriez-vous besoin d'un parrainage ? Je me débrouille, merci quand même !
❖ Quelle sera votre activité/présence sur le forum ? Assez régulière. Il arrive que je prenne un certain temps pour des réponses de RP, c’est pourquoi je préfère éviter les longs récits mais rah je peux pas m’en empêcher parfois xD
❖ Acceptez-vous de nous laisser vos créations en cas de départ ? Avec plaisir.
❖ Autre chose ? Un grand bravo pour ce forum à l’univers très riche et complet ! Première fois que je joue un perso qui touche à la magie, j’espère que mon imagination sera au rendez-vous ;)